Henry Toussaint

Jean-Joseph Henry Toussaint, né le 30 avril 1847 à Rouvres-la-Chétive et décédé le 3 août 1890 à Toulouse, fut un médecin et vétérinaire français.



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Jean-Joseph Henry Toussaint

Jean-Joseph Henry Toussaint, né le 30 avril 1847 à Rouvres-la-Chétive et décédé le 3 août 1890 à Toulouse, fut un médecin et vétérinaire français.

Il étudia le bacille du choléra des poules, alors connu depuis quelques années, et proposa des procédés de vaccination contre le charbon, surtout par atténuation de la virulence avec un antiseptique (phénol), ce qui donne lieu à des accusations de plagiat contre Pasteur, qui, sans le dire, utilisa lui aussi un antiseptique (le bichromate de potassium) lors de la célèbre expérience de Pouilly-le-Fort[1], [2], [3], [4], [5], [6].

Biographie

[7], [8], [9], [10], [11].

Né le 30 avril 1847 dans un petit village des Vosges, Rouvres-la-Chétive, Henry Toussaint est fils de menuisier et d'une brodeuse.

En octobre 1865, il débute ses études à l'École nationale vétérinaire de Lyon.

En 1869, il y obtient son diplôme de vétérinaire. Quelques mois après, il exerce dans son école comme vétérinaire jusqu'au mois de novembre 1876. En même temps, il concourt à l'École vétérinaire de Toulouse et passe le baccalauréat pour pouvoir postuler à un poste d'enseignement [12]

En décembre 1876, il est appelé professeur d'anatomie, de physiologie et de zoologie à l'École vétérinaire de Toulouse, chaire qui devint plus tard celle de physiologie et de thérapeutique.

Il passe un doctorat ès sciences à Lyon et simultanément son doctorat en médecine.

Ce dernier grade lui permet d'être appelé professeur de physiologie à l'Ecole de médecine de Toulouse en 1878.

A partir de 1881, sa santé décline : atteint d'une maladie nerveuse dont le diagnostic exact ne fut jamais établi avec certitude, les facultés intellectuelles d'Henri Toussaint se détériorent progressivement.

Il est mis en disponibilité le 1 juillet 1887.

Le ministère de l'agriculture, reconnaissant ses services rendus à la science, lui attribue une généreuse allocation annuelle. Malgré son état de santé, les sociétés savantes de son époque ne l'oublient pas : elles se montrent aussi généreuses en lui accordant plusieurs prix : prix de la fondation Montyon (physiologie expérimentale, médecine et chirurgie), prix de la fondation Bréant décernée par l'Académie des sciences (1877, 1880, 1881), prix Barbier décerné par l'Académie de médecine (1882), prix Vaillant (1883), prix de Behague par la Société nationale d'Agriculture (1885), prix Gegner (1889) [13].

Grâce à ces divers concours, il est sauvé de la misère et un traitement décent peut lui être assuré à la fin de ses jours [14].

Après 9 ans de maladie, il décède à 43 ans, le 3 août 1890, entouré de l'affection et des soins de son épouse.

Titres et distinctions

Chronologie des travaux de Toussaint

Henry Toussaint, vétérinaire et jeune professeur à l'Ecole vétérinaire de Toulouse, fait des recherches sur le bacille charbonneux. Il prend comme point de départ les travaux de Casimir Davaine qui avait présenté de nombreux articles à l'Académie des sciences sur cette maladie[17].

1877

A partir de 1877, Toussaint présente deux communications qui sont lues par M. Bouley, inspecteur général des Ecoles vétérinaires [18] à l'Académie des sciences [19], [20].

1878

Cette année-là, Toussaint présente de nombreuses communications à l'Académie des sciences, toujours lues par M. Bouley.

Le 18 mars 1878, Toussaint y présente un nouvel article sur le charbon [21]. Il présente des preuves de la nature parasitaire du charbon et montre que les lésions de la maladie sont semblables chez le lapin, le cobaye et le mouton.

Le 4 avril 1878, Bouley présente une autre communication de Toussaint. Ce dernier démontre l'action inflammatoire du sang charbonneux [22].

Le 15 avril 1878, il propose une théorie de l'action des bactéries charbonneuses [23]. Le 8 juillet 1878, Toussaint envoie une autre note [24].

1879

En 1879, il se rend en Beauce (France) pour y étudier la maladie charbonneuse (appelée aussi "sang de rate") et il publie ses résultats dans un rapport adressé au ministre de l'agriculture : il y montre clairement que cette maladie se communique par les aliments, qu'il n'y a pas de charbon spontané, et que l'inoculation est toujours la condition indispensable de la naissance de la maladie [25], [26].

En 1879, à la Faculté de médecine de Lyon, il présente une thèse qui résume ses travaux sur le charbon [27]. Ce mémoire contient aussi un travail sur le choléra des oiseaux de basse-cour : il démontre la présence du microbe de cette maladie et l'ressemblance avec celle-ci avec la septicémie (autre maladie décrite à l'époque d'Henry Toussaint) [28].

Le 2 juin 1879, Toussaint adresse à l'Académie des sciences, pour le concours Bréant, son mémoire sur ses "Recherches expérimentales sur la maladie charbonneuse. Sur le choléra des oiseaux de basse-cour. Etude au point de vue du microbe parasite de cette maladie" [29] : pour ces travaux, il reçoit le prix l'année suivante.

1880

Début 1880, Toussaint utilise dans ses premiers essais un procédé à base de filtration de sang charbonneux. Il abandonnera ce procédé parce que «C'est un moyen dangereux et nullement pratique, car fréquemment les filtres laissent passer des bactéridies que le microscope reconnaît difficilement, parce qu'elles sont particulièrement rares, et on tue les animaux qu'on voulait préserver».

Par la suite il remplace le procédé de filtration par un chauffage à 55° degrés du sang charbonneux défibriné pendant 10 minutes, en présence d'une concentration faible d'acide phénique (0, 25%).

Il constate, début mai 1880, l'efficacité de chauffage à 55°, et constate qu'il faut, pour obtenir l'efficacité de son procédé, renouveler une fois l'injection du produit.

Le 12 juillet 1880, Henri Toussaint dépose un «pli cacquis» à l'Académie des sciences : il parle de la possibilité de faire acquérir une immunité contre le charbon [30].

Le 2 août 1880, il envoie une note sur le choléra des poules [31].

À cause de l'importance de la communication du 12 juillet 1880 sur le procédé d'immunisation contre le charbon, ainsi qu'à la demande de quelques académiciens, le secret est vite levé.

A cet effet, Toussaint adresse une note le 2 août 1880, pour demander l'ouverture du pli cacquis qu'il avait déposé le 12 juillet 1880 [32].

On y apprend qu'il préconise le chauffage du sang charbonneux défibriné à 55° degrés pendant 10 minutes. Il réussit grâce à ce procédé à obtenir l'immunité du jeune chien et du mouton.

Le 6 et 8 août 1880, Toussaint organise une vaccination à la ferme de l'école d'Alfort à Vincennes (double inoculation de vingt moutons) [33].

Le 19 août 1880, Toussaint fait à Reims une communication au congrès de l'Association pour l'avancement des Sciences : il y parle de ses procédés de vaccination; il pense que son vaccin a une action immunisante et postule que cette action est due soit à la production de substances antibactériennes, soit à l'action de l'antiseptique (acide phénique) présent dans son procédé [34].

1881

Il publie toujours un article sur quelques points relatifs à l'immunité charbonneuse [35] et sur un procédé nouveau de vaccination du choléra des poules [36].

Mais il ne publiera plus que quatre articles sur la tuberculose [37], [38], [39], [40] : ensuite, à cause de son problème de santé, il ne produira plus de publications.

En mai 1881, à Pouilly-le-Fort, près de Melun, Pasteur réalise une grande expérience de vaccination contre le charbon sur 50 moutons. Il prépare deux lots de 25. Le premier lot reçoit, à 15 jours d'intervalle, deux injections de vaccin anti-charbonneux préparé par Louis Pasteur et ses collaborateurs. Puis les deux lots reçoivent une injection de culture vivante de bacille charbonneux. L'ensemble des animaux non vaccinés meurent. L'ensemble des vaccinés survivent. Pasteur, qui n'est pas médecin mais chimiste, est désormais célèbre.

Dans son ouvrage "A l'ombre de Pasteur" publié en 1938, Adrien Loir, neveu de Pasteur, rédigé clairement que le vaccin utilisé lors de l'expérience de Pouilly-le-Fort est un vaccin atténué par le bichromate de potassium, c'est-à-dire selon un procédé comparable à celui du vétérinaire et médecin Henry Toussaint, qui avait publié une méthode d'atténuation par un autre antiseptique, l'acide phénique [41].

Voici ce que raconte le neveu de Pasteur sur l'expérience de Pouilly-le-Fort :

«En même temps qu'il (= Pasteur) cherchait l'atténuation de la bactéridie charbonneuse par l'oxygène de l'air, Chamberland et Roux essayaient l'action des différents antiseptiques sur ce microbe.

Ils avaient obtenu, avec le bichromate de potasse, une atténuation évidente. Ils inoculèrent deux moutons avec cette culture atténuée, et constatèrent, après inoculation virulente, que ces deux moutons étaient vaccinés. Au laboratoire de la rue d'Ulm [42], on travaillait chacun de son côté. Tous, la même question, mais avec la directive spécifique de son esprit propre. On parlait peu des détails des expériences faites individuellement.

Pasteur, à ce moment, poursuivait l'atténuation des virus par l'oxygène de l'air. C'était une théorie qu'il avait conçue. L'oxygène détruisait la virulence de l'ensemble des microbes. Ce n'est , en effet, que longtemps après que Chamberland et Roux obtinrent l'autorisation de publier leurs propres expériences.

Mais, à l'époque, Pasteur fut entraîné à l'Académie de Médecine à faire la célèbre expérience de Pouilly-le-Fort. Ses ennemis lui firent signer le protocole d'une expérience qu'ils ne jugeaient pas envisageable d'être réalisée. Pasteur, dans sa fougue, signa le protocole. Sur cinquante moutons, il devait en vacciner vingt-cinq, et , à l'inoculation virulente, seuls les témoins qui n'avaient pas été vaccinés, devaient mourir.

En revenant au laboratoire où il annonça la chose, ses collaborateurs lui demandèrent, en faisant des objections, de quel vaccin il allait se servir. Il répondit : «Celui au bichromate de potasse». C'est en effet celui qui fut utilisé. Il n'avait du reste pas parlé dans le protocole du moyen utilisé pour obtenir l'atténuation.

Pour lui, la vaccination jusque là était secondaire, et elle venait de prendre la première place» [43].

Adrien Loir rédigé plus loin dans son ouvrage : «Plus tard, à ceux qui travaillent dans son laboratoire et lui disent qu'ils ont obtenu l'atténuation de la bactéridie charbonneuse par un antiseptique, il (= Pasteur) répond : «Moi vivant, vous ne publierez pas cela, avant d'avoir trouvé l'atténuation de la bactéridie par l'oxygène. Cherchez-la.» [44].

Les notes secrètes de Pasteur, déposées par ce dernier à l'Académie des Sciences, et connues actuellement depuis 1988 [45], ont expliqué qu'en fait, il avait employé le vaccin chauffé et atténué au bichromate de potassium, suivant en cela une idée dont Toussaint avait la priorité, au moins quant à la publication : l'atténuation par un antiseptique [46].

Dans son compte rendu d'expérience à l'Académie, au contraire, Pasteur déclare (ou en tout cas laisse entendre) que c'est son vaccin atténué à l'oxygène qui lui a permis de réussir l'expérience sur les moutons charbonneux.

Signalons qu'en 1883 Charles Chamberland et Émile Roux publient une note dans les Comptes Rendus de l'Académie des Sciences [47] : ils débutent l'article en écrivant : "Dans de nombreuses recherches que nous avons faites, sous la direction de notre maître, M. Pasteur, sur la bactéridie charbonneuse et ses germes, nous avons été conduits à examiner l'action exercée par la plupart de substances antiseptiques. Nous avons rencontré dans cette étude de nouvelles conditions d'atténuation de la virulence". Ils parlent dans la note de l'utilisation d'acide phénique et de bichromate de potassium, qui sont des procédés mis au point par Henry Toussaint étant donné qu'ils recourent à des antiseptiques (Toussaint avait utilisé l'acide phénique).

Sur le site de l'institut Pasteur, on apprend aussi (dans la biographie de Chamberland, un des collaborateurs de Louis Pasteur) que le vaccin utilisé à Pouilly-le-Fort fut celui qui avait été atténué par du bichromate de potassium[48].

Toussaint avait bien déposé un pli à l'Académie au sujet de son vaccin révolutionnaire à germe tué. Il va le modifier en remplaçant le bichromate de potassium, trop violent, par l'acide phénique donnant la possibilité, cette fois, un vaccin stable et efficace. Hélas, sa mort prématurée (à 45 ans) va l'empêcher de breveter en temps voulu cette découverte. Et c'est Pasteur qui va en profiter pour s'attribuer la paternité d'un vaccin qu'il ne comprenait d'ailleurs pas, dans la mesure où il ne pouvait admettre qu'un germe tué puisse déclencher une immunité qui, selon lui, ne pouvait venir que d'une forme vivante.

Dans le cas de la rage, c'est toujours le vaccin chauffé de Toussaint qui va sauver Pasteur des désastres génèrés par le sien.

Citations

Son collègue et ami, M. Lauliané, dit ces quelques mots sur sa tombe "Toussaint possédait au plus haut degré les qualités qui rendent le travail fécond : une intuition singulièrement perspicace dans le choix des hypothèses, une opiniâtreté indomptable dans la détermination des faits d'expérience qui devaient en assurer la vérification, une habilité consommée dans l'expérimentation, une méthode presque impeccable. Voilà ce qu'il apporta dans ses recherches au laboratoire.

"C'est aussi avec la pensée de le louer que je veux dire qu'il fut ambitieux, mais de cette ambition qui grandit celui qu'elle sollicite, qui demeure légitime jusque dans ses âpretés, parce qu'elle procéde du sentiment qu'on a de sa propre force et qu'elle multiplie cette force.

"Tout cela composait une vigoureuse personnalité, une intelligence éprise de ses propres énergies et qui, sans aller jusqu'au dédain de la pensée des autres, pensait plus volontiers sa propre pensée. " (Lauliané) [49]

Dans un discours prononcé le 25 octobre 1900 [50], [51], A. Chauveau, le maître de Toussaint, s'exprimait en ces termes : "Nombreux étaient alors ceux qui cherchaient à arriver au but que Toussaint a atteint le premier. J'en étais, Pasteur aussi. Tous, nous n'avions qu'à nous incliner devant le fait accompli, en en proclamant l'importance. Autant ce fait eut-il tout le retentissement qu'il méritait d'avoir. Il valut à Toussaint un grand honneur, celui d'attirer dans son laboratoire, à l'Ecole vétérinaire, l'illustre chirurgien Lister, qui y poursuivit, pendant quelque temps, des recherches expérimentales".

Chauveau écrivit aussi "Bien sombre est le destin des pères qui amènent le deuil de leurs enfants. Est-il moins triste celui des maîtres qui voient tomber avant eux, sur le champ de bataille de la vie intellectuelle, les élèves qui faisaient leur joie et leur orgueil.

... Le diagnostic qui fit sombrer les remarquables facultés de Toussaint ne fut jamais établi avec une rigoureuse précision. Le mal n'en était pas moins de ceux qui poursuivent, d'une manière implacable, leur œuvre de destruction. A chacun de mes voyages à Toulouse, j'avais le chagrin d'en constater les incessants progrès. Il vint enfin un moment où l'arrivée de l'ancien maître ne fit plus naître aucune évocation du passé, aucune de ces démonstrations affectueuses, si touchantes dans leur manifestation enfantine, dont Toussaint était prodigue à mon égard et qui remuaient jusqu'au fond des entrailles" (A. Chauveau) [52].

Notes et références

  1. Adrien Loir, A l'ombre de Pasteur, éd. Le mouvement sanitaire, 1938, p 18 et 160.
  2. Philippe Decourt, Les vérités indésirables, éd. Les archives mondiales Claude Bernard, 1989, p 210 à 239 et 285 à 297 (ISBN 2-903279-15-2).
  3. Pasteur par David V. Cohn, Ph. D., Professeur émérite de biochimie de l'University of Louisville Le paragraphe sur le charbon est le suivant : "Fortunately, Pasteur's colleagues Chamberlain and Roux followed up the results of a research physician Jean-Joseph-Henri Toussaint who reported a year earlier that carbolic-acid/heated anthrax serum would immunize against anthrax. These results were difficult to reproduce and discarded although, as it turned out, Toussaint was on the right track. This led Pasteur and his assistants to substitute an anthrax vaccine prepared not dissimilar to that of Toussaint and different that Pasteur had announced".
  4. Louis Pasteur avec la collaboration de Chamberland et Roux L'expérience de Pouilly-le-Fort Yale Journal of Biology and Medecine (2002) ; 75, 59-62. L'introduction rappelle que le vaccin utilisé à Pouilly-le-Fort n'est pas celui de Louis Pasteur mais celui d'Henry Toussaint.
  5. Pierre-Yves Laurioz, Louis Pasteur - la réalité après la légende, éd. De Paris, 2003, p 147-155 (ISBN 2-85162-096-7).
  6. Antonio Cadeddu, Les vérités de la science. Pratique, récit, histoire : le cas Pasteur, éd. Léo S. Olschki, 2005, p 127 à 148 (ISBN 88-222-5464-3).
  7. Louis Georges Neumann, Biographies vétérinaires, avec 42 portraits dessinés par l'auteur, p 383 à 386
  8. Cornevin, Henry Toussaint, nécrologie, Journal de médecine vétérinaire et de zootechnie, 1890, troisième série, tome quatorzième, p 438-441.
  9. A. Chauveau, Eloge de Toussaint, sa vie et son œuvre, 1900, éd. Asselin et Houzeau, p 1-46
  10. Philippe Decourt, Les vérités indésirables, éd. Les archives mondiales Claude Bernard, 1989, p 210 à 239 et 285 à 297 (ISBN 2-903279-15-2)
  11. Cécile Dorbec, Jean-Joseph Henry Toussaint, sa vie, son œuvre. Thèse, 1998
  12. Cornevin, Henry Toussaint, nécrologie, Journal de médecine vétérinaire et de zootechnie, 1890, troisième série, tome quatorzième, p. 438.
  13. A. Chauveau, Eloge de Toussaint, sa vie et son œuvre, 1900, éd. Asselin et Houzeau, p 2.
  14. A. Chauveau, Eloge de Toussaint, sa vie et son œuvre, 1900, éd. Asselin et Houzeau, p 2.
  15. A. Chauveau, Eloge de Toussaint, sa vie et son œuvre, 1900, éd. Asselin et Houzeau, p 9
  16. Cécile Dorbec, Jean Joseph Henry Toussaint, sa vie, son œuvre, 1998, Thèse
  17. Voir les Comptes rendus de l'Académie des Sciences, Louis Georges Neuman, Adrien Loir (1938), Philippe Decourt (1989), Gerald L. Geison (1995), Pierre-Yves Laurioz (2003)
  18. L'ensemble des communications de Toussaint sur le charbon seront lues par M. Bouley.
  19. Henry Toussaint, Sur la bactéridie charbonneuse (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1877, tome 85, 13/8/1877, p 415 et suivantes.
  20. Henry Toussaint, Du mécanisme de la mort consécutive à l'inoculation du charbon au lapin (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1877, tome 85, 3/12/1877, p 1076 et suivantes.
  21. Henry Toussaint, Preuves de la nature parasitaire du charbon. Identité des lésions chez le lapin, le cobaye et le mouton. (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1877, tome 85, 18/3/1878, p. 725 et suivantes.
  22. Henry Toussaint, Du charbon chez le cheval et le chien. Action phlogogène du sang charbonneux (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1878, tome 86, 1/4/1878, p. 833 et suivantes.
  23. Henry Toussaint, Théorie de l'action des bactéridies dans le charbon (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1878, tome 86, 15/4/1878, p. 978 et suivantes.
  24. Henry Toussaint, Sur une maladie à forme charbonneuse, causée par un nouveau vibrion aérobie (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1878, tome 87, 8/7/1878, p. 69 et suivantes.
  25. Louis Georges Neumann, Biographies vétérinaires, avec 42 portraits dessinés par l'auteur, p. 384
  26. Cornevin, Henry Toussaint, nécrologie, Journal de médecine vétérinaire et de zootechnie, 1890, troisième série, tome quatorzième, p. 439.
  27. Jean-Joseph-Henry Toussaint, Recherches expérimentales sur la maladie charbonneuse, Thèse de Doctorat en Médecine, Faculté de Médecine et de Pharmacie (Lyon), 1879, In-8°, 127 p.
  28. Louis Georges Neumann, Biographies vétérinaires, avec 42 portraits dessinés par l'auteur, p. 384-385
  29. Henry Toussaint, Recherches expérimentales sur la maladie charbonneuse. Sur le choléra des oiseaux de basse-cour. Etude au point de vue du microbe parasite de cette maladie (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1879, tome 88, 2/6/1879, p. 1127 et suivantes.
  30. Henry Toussaint, De l'immunité pour le charbon, acquise suite à inoculations préventives (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1880, tome 91, 12 juillet 1880, p. 135 et suivantes
  31. Henry Toussaint, Identité de la septicémie expérimentale aigüe et du choléra des poules (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1880, tome 91, 2 août 1880, p. 301 et suivantes
  32. Henry Toussaint, Note contenue dans un pli cacquis et relative à un procédé pour la vaccination du mouton et du jeune chien (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1880, tome 91, 2 août 1880, p. 303
  33. Roland Rosset, Pasteur et les vétérinaires, Bull. soc. fr. méd. sci. vét, 2003, 3 (2)
  34. H. Toussaint, «Vaccinations charbonneuses. Séance du 19 août 1880», Association française pour l'avancement des sciences, 9, Comptes rendus de la 9e session, Reims 1880; Paris, 1881, pp. 1021-1025. Consultable sur Gallica.
  35. Henry Toussaint, Sur quelques points relatifs à l'immunité charbonneuse (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1881, tome 93, 18/7/1881, p 163 et suivantes.
  36. Henry Toussaint, Sur un procédé nouveau de vaccination du choléra des poules (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1881, tome 93, 25 juillet 1881, p. 219 et suivantes.
  37. Henry Toussaint, Contribution à l'étude de la transmission de la tuberculose. Infection par les jus de viandes chauffés (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1881, tome 93, 1er août 1881, p. 281 et suivantes.
  38. Henry Toussaint, Infection tuberculeuse, par les liquides de sécrétion et la sérosité des pustules du vaccin (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1881, tome 93, 8 août 1881, p. 322 et suivantes.
  39. Henry Toussaint, Sur le parasitisme de la tuberculose (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1881, tome 93, 16 août 1881, p. 350 et suivantes.
  40. Henry Toussaint, Sur la contagion de la tuberculose (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1881, tome 93, 7 novembre 1881, p. 741 et suivantes.
  41. Adrien Loir, A l'ombre de Pasteur, éd. Le mouvement sanitaire, 1938, p. 18 et 160. Selon G. L. Geison, The private science of Louis Pasteur, éd. Princeton university press, 1995, p. 146-176, rien n'indique que Toussaint ait utilisé le bichromate de potassium.
  42. Le laboratoire de Pasteur se trouvait à la rue d'Ulm.
  43. A l'ombre de Pasteur, Adrien Loir, éd. Le mouvement sanitaire, 1938, p. 18.
  44. A l'ombre de Pasteur, Adrien Loir, éd. Le mouvement sanitaire, 1938, p. 160.
  45. Pierre-Yves Laurioz, Louis Pasteur, La réalité après la légende, éd. de Paris, 2003, p. 61 (ISBN 2-85162-096-7).
  46. Pour une lecture plus fouillée de l'expérience de Pouilly-le-fort, lire le livre de Gerald L. Geison, The private science of Louis Pasteur, éd. Princeton university press, 1995, p 146 à 176. Selon Geison, rien n'indique que Toussaint ait utilisé le bichromate de potassium.
  47. C. Chamberland et E. Roux, Sur l'atténuation de la virulence de la bactéridie charbonneuse, sous l'influence des substances antiseptiques, Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1883, tome 96, pp. 1088-1091.
  48. Portail de l'institut Pasteur, où on découvre qu'en 1880, le collaborateur de Pasteur «Chamberland prend part aux expériences de vérification du vaccin anticharbonneux de Toussaint, professeur à l'Ecole vétérinaire de Toulouse, et démontre que le vaccin n'est pas efficace. 04/1881 Deux jours avant la signature du protocole expérimental de Pouilly-le-Fort (expérience publique de vaccination anticharbonneuse sur des moutons), Ch. Chamberland se livre avec L. Pasteur à une expérience comparative. Chacun prépare un vaccin anticharbonneux, Pasteur traitant la culture microbienne par l'oxygène de l'air, Chamberland par un antiseptique, le bichromate de potassium. Le second vaccin s'avère être le plus efficace; Pasteur l'utilisera lors des expériences, couronnées de succès, de Pouilly-le-Fort.». Le vaccin utilisé à Pouilly-le-Fort contre le charbon fut bien le vaccin atténué à base de bichromate de potassium d'Henry Toussaint…
  49. A. Chauveau, Eloge de Toussaint, sa vie et son œuvre, 1900, éd. Asselin et Houzeau, p 10
  50. A. Chauveau, Eloge de Henri Toussaint, sa vie et son œuvre, Extrait du Bulletin de la Société centrale de Médecine vétérinaire, 1900, éd. Asselin et Houzeau, p 26
  51. A. Chauveau, Presse vétérinaire du 31 décembre 1900, p 415-445 in Philippe Decourt, Les vérités indésirables, éd. Les archives mondiales Claude Bernard, 1989, p 211 (ISBN 2-903279-15-2).
  52. A. Chauveau, Presse vétérinaire du 31 décembre 1900, p 415-445 in Philippe Decourt, Les vérités indésirables, éd. Les archives mondiales Claude Bernard, 1989, p. 287 (ISBN 2-903279-15-2).

Œuvres

Bibliographie

Le lecteur pourra consulter les livres (par ordre alphabétique d'auteurs) où Toussaint est cité :

et 285- 297 (ISBN 2-903279-15-2).

Liens externes

Biographie d'Henry Toussaint

Sources des textes

L'expérience de Pouilly-le-Fort

Articles où Henry Toussaint est cité

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