Maisons-Alfort
Maisons-Alfort est une commune française du Val-de-Marne, en Île-de-France. Cette ville se situe dans la banlieue sud-est de Paris, sur la rive sud de la Marne.
Maisons-Alfort | |||
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Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Département | Val-de-Marne | ||
Arrondissement | arrondissement de Créteil | ||
Canton | chef-lieu de 2 cantons | ||
Code Insee abr. | 94046 | ||
Code postal | 94700 | ||
Maire Mandat en cours |
Michel Herbillon 2008-2014 |
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Intercommunalité | sans | ||
Site internet | http ://www. maisons-alfort. fr/ | ||
Démographie | |||
Population | 53 233 hab. (2006) | ||
Densité | 9 895 hab. /km² | ||
Gentilé | Maisonnais, Maisonnaises | ||
Géographie | |||
Coordonnées | |||
Altitudes | mini. 24 m m — maxi. 47 m m | ||
Superficie | 5, 38 km² | ||
Maisons-Alfort est une commune française du Val-de-Marne, en Île-de-France. Cette ville se situe dans la banlieue sud-est de Paris, sur la rive sud de la Marne. Localisée à 3 kilomètres de la capitale, son positionnement lui permet un accès rapide à plusieurs axes majeurs de communications franciliens que sont l'A4 au nord ou l'A86 au sud. Sa population actuelle en fait la cinquième ville principale du département derrière Créteil, Vitry-sur-Seine, Champigny-sur-Marne et Saint-Maur-des-Fossés. Les habitants de Maisons-Alfort sont les Maisonnai (se) s.
Géographie
Localisation
Jadis plus étendue, elle perdit une partie de son territoire lorsque la commune d'Alfortville fut créée en 1885.
Maisons-Alfort est l'une des 47 communes du Val-de-Marne, dont le chef-lieu est Créteil. Elle a la forme d'un triangle :
- côté Ouest , elle est scindée d'Alfortville par la voie de chemin de fer du RER D ;
- côté Nord, elle est limitée par la Marne ;
- côté Sud-Est , elle est limitrophe à Créteil ;
- à 1, 2 km au Sud de sa pointe Sud se trouve le Carrefour Pompadour, un nœud routier entre la route nationale 6, la route nationale 186, l'autoroute A86, la route départementale 60 (voie express dans la continuité de la route nationale 406).
(Le Carrefour Pompadour est à la limite de Créteil, Choisy-le-Roi et Valenton. )
Maisons-Alfort est entourée des six communes suivantes en commençant au nord et en tournant dans le sens des aiguilles d'un montre : Charenton-le-Pont, Saint-Maurice, Joinville-le-Pont, Saint-Maur, Créteil et Alfortville.
Structure de la ville
De la renaissance au XXe siècle
Fief et Châteaux
Château d'Alfort et ferme de Maisonville - Ecole vétérinaire
En 1312, il est fait mention d'un batiment qu'on nommait hôtel d'Harrefort ; il relevait de l'abbé de Saint-Maur. Sur un titre de l'an 1495, il est question de Jean de Harcourt, comte de Vaudémont, il semble quoique Harcourt et Harrefort ne devaient faire qu'un. Plus tard, en 1612, on trouve le château d'Hallefort. M. Mallet de la Cour des comptes, en était possesseur. plus tard, on peut toujours lire :
Louis de Falcony, seigneur d'Alfort, possédait plusieurs pièces de terre ; la moitié de la basse-cour d'Alfort, le tout jusqu'à la concurrence de 64 arpents 1/2, ayant compris 16 arpents que M. l'Archevêque venait de lui inféoder dans la censive de Maisons ; mais M. l'Archevêque érigea cette portion d'Alfort en fief, à la prière de Falcony, par acte, devant Dupuis et Nicolas Boucher, notaires à Paris, le 27 juillet 1641.
En 1765, Jean-Louis de L'Héraud ou Lhéreau, seigneur de la baronnie de Bormes, vendit cette propriété pour qu'y soit fondée l'Ecole Vétérinaire par Claude Bourgelat. La ferme de Maisonville restée en dehors de l'opération, comprenait, hormis les bâtiments d'exploitation, 500 arpents de terres et prés.
Château et domaine de Charentonneau
Charentonneau semble être d'origine aussi ancienne que le village de Maisons. C'est quelquefois Charentonnellum, Carentoniolo, ou Charentonnet qu'on rencontre.
Il est vaguement question en 1240 et 1246 de Charentonnellum. En 1281, l'abbé de Saint-Maur était propriétaire du moulin de Charentonneau, auquel les hommes de Maisons étaient sujets banniers[1]. Le 14 octobre 1377, le roi Charles V acheta à Nicolas Braque, son maître d'hôtel, «la maison qu'il avait à Charentonnel près du pont de Charenton, et ses dépendances» pour 3 200 livres d'or. Il la donna à Philippe de Mézières, chancelier de Chypre. Cette charte est datée de Beauté-sur-Marne, 1377. À cette époque, le pont de Charenton est quelquefois désigné sous le nom de pont de Charentonneau. En 1444, à Nicolas Duru, huissier au Parlement, achète le fief de Charentonneau avec mention d'un manoir près du pont. En 1641, M. de Falcony devient possesseur des domaines de Charentonneau, d'Alfort et de la ferme de Maison Ville. Puis, René Gaillard propriétaire du château voisin, en fait l'acquisition en 1671. Le domaine est saisi et vendu comme bien national sous la Révolution et remanié à la fin du 18e siècle. Il est acquis le 31 janvier 1808 par le baron Rodier Saliège et revendu à Charles-François Grimoult en 1832. Le domaine passe ensuite à ses descendants Delalain, Jouët et Jouët-Pastré, il est partagé en lotissement à la fin du 19e siècle. Le Château est mentionné au 17e siècle sur une gravure de Albert Flamen datée de 1646 et au 18e siècle par Piganiol de la Force. Il fut détruit en 1950 et il ne subsiste aujourd'hui que 2 murs de l'orangerie.
Fief de l'image
«1° Dans une maison, bâtiment, cour, dans laquelle il y a un colombier à pied, un jardin, le
tout contenant 12 perches ; sis rue Basse devant le cimetière dudit lieu.
2° Dans une moyenne et basse justice sur les sujets dudit fief.
3° Dans trois quartiers de prés sis au terroir de Maisons, lieu dit Le Prévieu.
4° Dans 4 livres 16 sols parisis, et 7 septiers 8 boisseaux d'orge, mesure de Paris, avecautant d'argent que vaut ledit orge de cens ; portant « lods » et ventes[2], à prendre sur plusieurs maisons, mazures, vignes, terres labourables, prés et autres héritages.»- Extrait de l'histoire de Maisons-Alfort par Amédée Chenal
Le fief de l'Image est localisé au village de Maisons-sur-Seine, près de Charenton et plus exactement sur le chemin de Villeneuve-Saint-Georges à Paris, lire en encadré l'ancien parchemin le décrivant. L'existence de ce fief remonte à 1346 où son premier propriétaire fut Simon de Dampmart. Ce dernier perdura jusqu'à la révolution française où il fut saisit, son dernier propriétaire, Jean-Michel Le Chanteur, ayant émigré.
Fief et château de Saint-Pierre
Fief de l'archevêque
Château Gaillard
Propriété Véron
Château de Saint-Georges
Château de Reghat
Le château de Reghat a été construit au XVIIIe siècle, c'est l'une des demeures les plus anciennes de Maisons-Alfort. Il a été utilisé comme rendez-vous de chasse de Louis XV et a servi de lieu de séjour pour la Marquise de Pompadour. Ses façades sur jardin et ses toitures sont inscrites depuis 1979 à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. À partir de 1872, il est devenue la propriété de la société de produit de levures fondée par le baron Max von Springer, devenue depuis Bio-Springer (groupe Lesaffre).
Dans le cadre d'un mécénat de Bio-Springer, le château abrite depuis 2003 le Musée de Maisons-Alfort[3].
Organisation actuelle
(en faisant le tour de la ville, dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant de midi)
- «Charentonneau» : Ce quartier se situe entre la Marne le centre actuel. Dans l'histoire de la ville, le domaine de Charentonneau est aussi ancien que le bourg historique. Au départ, il était composé d'un château et de toute l'infrastructure indispensable (ferme, terres…). Ce dernier sera détruit en 1950, seuls subsisteront deux murs de l'orangerie[4]. Dès la fin du XIXe siècle, le parc est découpé en lotissement et formera ensuite une partie de la zone résidentielle du quartier de Charentonneau.
- Les Planètes : Ce quartier est localisé dans la pointe nord-est de la commune, il est bordé au nord par la Marne et au sud par la ville de Créteil. Les noms de sept des rues de ce quartier évoque le dispositif solaire (rues de Mercure, de Vénus, de la Lune, de Mars, du Soleil, d'Uranus et de Neptune).
- Les Juilliottes : Au départ, c'était un quartier de la ville essentiellement composé de champignonnières, de terrains vagues et de carrières qui furent comblés afin d'y aménager, au début des années 1970, un ensemble immobilier composé de logements, de bureaux ainsi qu'un petit centre commercial.
- Hector Berlioz
- Liberté-Vert-de-Maisons : Avant d'être urbanisé, c'était un quartier maraîcher, des lotissement commencèrent à y être construit après la première guerre mondiale. En 2005, la friche correspondant à l'ancienne imprimerie Cino del Duca a été transformée en un parc de 2, 5 hectares.
- Le centre ou le «Vieux Maison» : Quartier dans lequel se situe la mairie de style Louis XIII. Acquise par la commune en 1894, elle est inaugurée en 1896 et agrandie en 1965. Le vieux Maison est au centre du quartier industriel de la ville au début du XXe siècle.
- «Alfort» : Ce quartier doit son nom au château désormais détruit. Ce dernier est scindé du quartier de Maison par le Fort de Charenton. Dans ce quartier, sur 12 hectares, est implantée l'école vétérinaire fondée en 1765. Sur la paroisse d'Alfort l'église Sainte-Agnès a été construite en 1933. Son clocher hexagonal culminant à 53 mètres est orné d'une statue de Sainte-Agnès.
Ce n'est qu'à partir de 1880 qu'on construisit les premières maisons qu'on peut assimiler à nos lotissements actuels et au milieu du XXe siècle, seuls ces deux derniers quartiers étaient urbanisés. Le reste du territoire de la commune était occupé par des terrains maraîchers.
Climat
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
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Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Maisons-Alfort | … h/an | … mm/an | … j/an | … j/an | … j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous pour l'année 2007 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
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Températures (sous abri, normales) °C | … | … | … | … | … | … | … | … | … | … | … | … | … |
Précipitations (hauteur moyenne en mm) | … | … | … | … | … | … | … | … | … | … | … | … | … |
Source : Météo France et Météociel[5] |
Voies de communication et transport
Réseau de communication
La Ville est traversée par la route nationale 6, qui contourne le centre-ville, et la route nationale 19, mais aussi par l'autoroute A86.
Elle est alimentée au Nord par l'autoroute A4 (qui passe de l'autre côté de la Marne, sur la commune de Charenton-le-Pont).
Les deux nationales partent du carrefour de la Résistance, localisé à l'entrée nord-ouest de la ville en venant du pont de Charenton.
Durant sa traversée de Maisons-Alfort, la RN 6 prend successivement les noms d'avenue du général de Gaulle, puis avenue de professeur Cadiot, puis avenue Léon Blum, puis rue Jean Jaurès. Elle est orientée vers le sud le long de la voie de chemin de fer sur la plus grande partie de son tracé, mais elle s'en écarte provisoirement pour contourner la partie du centre ville où se situe la mairie. Dans le passé cependant la route principale, correspondant globalement à l'actuelle nationale, pénétrait dans le centre ville (partie sud de l'avenue du général de Gaulle) et se dirigeait directement sur l'église saint-Rémi, ce qui est un signe de l'ancienneté du tracé (probablement une voie romaine).
La RN 19, sous le nom d'avenue du général Leclerc, est orientée transversalement vers le sud-est en coupant la ville en deux parties. La partie au nord-est de la RN 19 est en particulier résidentielle avec des quartiers pavillonaires et les bords de Marne, alors que la partie au sud-ouest abrite la plus grande part des équipements urbains (École vétérinaire, Fort de Charenton, mairie, cimetière, terrains de sport, établissements d'enseignement supérieur, usines Bio-Springer et Aventis, grands ensembles d'habitation, voie ferrée).
Transports en commun
- RER > Ligne D / (deux stations : Maisons-Alfort-Alfortville et Le Vert de Maisons),
École Vétérinaire de Maisons-Alfort, Maisons-Alfort - Stade et Maisons-Alfort - Les Juilliottes.
- Bus > Lignes 24, 103, 104, 107, 125, 172, 181, 217, 325, 372, (…) L'école vétérinaire est un nœud de communication pour les bus. Celle-ci est en effet le terminus de nombreuses lignes de bus.
- Voguéo > Terminus de la ligne unique (station : École Vétérinaire de Maisons-Alfort)
Histoire
Héraldique
Signification héraldique des armes de la commune : «D'azur à la champagne de gueules, à la ruche d'or ouverte du champ, les pieds brochant sur la champagne, accompagnée de neuf abeilles d'or volant vers la ruche». La ruche et les abeilles l'entourant évoquent la laborieuse activité de la commune (Commission héraldique de 1962). |
Origine
L'origine du nom de la ville serait lié au fait que les premiers habitants se seraient installés à la confluence de la Marne et de la Seine et qu'au fil du temps, le bourg aurait pris l'appellation de «les Maisons». La seconde partie du nom viendrait d'un hameau de la commune qui à l'origine (au XIIe siècle) était un domaine de Pierre d'Aigueblanche, seigneur d'Herefort. Le temps passant, le nom se transforma progressivement pour devenir Hallefort et enfin Alfort.
Préhistoire et Antiquité
Les fouilles archéologiques réalisées à Maisons-Alfort en 1994 ont livré les vestiges d'une occupation préhistorique, néolithique et protohistorique, datée entre 200 000 et 160 000 ans. Sur les rives de la Marne on retrouve des restes d'une sépulture, un mégalithe, quelques vestiges plus à l'est et quelques outils. Dans les années 1990, lors de fouilles près du pont de Charenton, un important habitat néolithique, avec une sépulture, a été exhumé récemment par le LDA (Laboratoire Départemental d'Archéologie 94) puis par l'AFAN (Association pour les fouilles archéologiques nationales) [6]. Ces vestiges archéologiques ont donné des indices importants et inédits sur le mode de vie de l'Homme de Néandertal dans le bassin parisien.
Lors de la construction du fort de Charenton au XIXe siècle, on fit la découverte d'une structure en bordure d'un ancien chemin, certainement identifiable à un tumulus, relief visible nommé «Butte de Grammont». On y découvrit plusieurs sépultures dont certaines présentent un certain apparat. Elles sont datables de la Tène ou de l'époque romaine[7].
Moyen Âge

Dès 988, on trouve mention au sein d'une charte, de l'expression d'un village dénommé Mansiones ou encore Maisons. Cette charte décrit la donation des terres de Maisons-Alfort de Hugues Capet vers l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés. A la suite de quoi, quatre ans après ce don en 992, le pape Jean XV fonde la cure de Maisons nommée église «ecclesium Mansionibus».
Par sept chartes successives des années 1262, 1269, 1287, 1291, 1301, 1324 et 1325, les abbés de Saint-Maur «affranchirent de toutes servitudes 143 chefs de ménage et leur postérité née ainsi qu'à naître (…)». En comptant cinq personnes par ménages, la population est alors estimée à 715 habitants. Cette estimation ne prenant pas en compte les seigneurs, le curé et les serfs qui n'ont pas été affranchis, si cependant il en reste. Cependant, s'agissant de ce recensement, on ignore s'il n'est question que des serfs de Maisons. En effet, il est plausible que ceux de Créteil, qui appartenaient aussi aux abbés de Saint-Maur, soient, eux aussi, compris au sein du comptage de la population. Ainsi au vu de ces données, on peut raisonnablement avancer un total approximatif d'environ 800 personnes, soit à peu près 400 pour Maisons, ce qui semble vraisemblable selon les informations qu'on dispose et de par la comparaison qu'on puisse faire en vers d'autres hameaux de taille identique contemporains à cette période énoncée.
Par cet rédigé : «(…) cependant, par une charte du samedi avant la Chandeleur, en 1295, l'abbé de Saint-Maur amortit à la confrairie lesdits deux quartiers de vigne, (…)». On apprend que du vin y est produit. Ce qui forme un témoignage des aspects économiques et sociale de Maisons-Alfort durant le Moyen Âge.
En 1358, lors de la Guerre de Cent Ans, les Anglais et Charles de Navarre prennent le pont de Charenton. Cependant, on ignore tout du sort des habitants de cette contré durant cette période trouble de l'histoire.
En 1465, constituée par des seigneurs contre le roi de France Louis XI, l'armée de la Ligue du Bien public, campe dans le voisinage du pont. De nombreux combats y sont livrés. Maisons-Alfort est durant un temps un champ de bataille où s'exprime les belligérants de cette guerre seigneuriale[8].
Temps modernes
Lors des guerres de religion, en 1567, les calvinistes s'emparent du pont de Charenton. Point de passage stratégique, en 1590, une nouvelle bataille a lieu pour la possession de ce même pont ; Henri IV l'enlève aux soldats de la Ligue catholique au cours du siège de Paris.
En raison du coût de la guerre, le roi décida de faire payer à nouveau, en 1652, le droit d'amortissement[9]. Il y a lieu de remarquer que si, d'un côté ; les abbés de Saint-Maur contestaient aux habitants de Maisons la propriété complète des quelques champs dont ils jouissaient en commun, et leur réclamaient par conséquent un impôt sous forme de corvées, le roi reconnaissait leurs droits sur ces mêmes champs, pour pouvoir à son tour exiger d'eux la taxe de mainmorte[10].

En 1680, il est question depuis quelque temps de prés communs entre Maisons et Créteil. Ces prés faisaient partie de ceux concédés par les abbés aux habitants pour le pacage de leurs bestiaux. Ces terres avaient été surnommées Prés des pailles, parce que les habitants de Maisons qui fournissaient depuis longtemps les pailles et litières pour la grande écurie du roi, affectaient le revenu qu'elles produisaient à l'acquisition de cette paille lorsqu'elle n'avait pas pu y être récoltée ou qu'elle venait à manquer. C'est de l'une de ces livraisons qu'il s'agit, quand on parle de l'octroi de Paris. Cette paille était d'une façon plus générale livrée à Carrières-Charenton, dans les écuries royales au Séjour du roi. En échange de cette fourniture, depuis le roi Jean, en 1351, jusqu'à Louis XV, en 1717, il leur avait été octroyé dix-huit chartes comportant des privilèges dont on peut lire la dernière :
«Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous présents ainsi qu'à venir salut. Nos bien-aimés les habitants de Créteil, Maisons et villages qui en dépendant, nous ont fait remontrer qu'ils sont obligés d'apporter à leurs dépens l'ensemble des pailles et litières nécessaires pour les chevaux de notre grande écurie, et de les conduire en quelque lieu que notre dite écurie soit commandée… Pour les indemniser, il leur a été accordé l'exemption de tout port, péage, passage, barrage, travers pour eux leurs chevaux et voitures.»
On les exemptait aussi d'apporter des chevaux ou voitures pour l'armée et l'artillerie, de loger des troupes, et de tout impôt et taxes diverses. Ce qui n'empêche pas qu'à diverses reprises il soit constaté des dépenses occasionnées par l'hébergement de troupes ou de leur passage.
La commune compte 450 habitants en 1726 et 92 feux en 1745[8].
Époque contemporaine
Par la loi du 1er avril 1885, dont voici le texte intégral, la commune est amputée d'environ 40% de son territoire avec la création de la commune d'Alfortville :
- Art. 1er. - La section d'Alfortville est distraite de la commune de Maisons-Alfort, et formera à l'avenir une commune différente, dont le chef-lieu est fixé au bourg d'Alfortville, qui en portera le nom. «La limite entre les deux communes est fixée dans toute son étendue, par l'axe actuel de la ligne du chemin de fer P. L. M. conformément au tracé en vert du plan annexé à la présente loi. «Les dispositions qui précédent recevront leur exécution sans préjudice des droits d'usage et autres, qui pourraient être respectivement acquis.
- Art. 2. La commune d'Alfortville paiera pendant dix années, à celle de Maisons-Alfort, une annuité de 1 477 francs et 50 centimes représentant le contingent mis à sa charge pour le rachat du pont d'Ivry.
- Art. 3. La bibliothèque de Maisons-Alfort restera la propriété de cette commune, qui paiera à celle d'Alfortville, à titre de compensation, une somme de 1 500 francs. «La commune d'Alfortville pourra faire inhumer ses morts dans le cimetière de Maisons-Alfort pendant une période de temps qui ne pourra excéder trois ans. «La part revenant aux indigents d'Alfortville, dans la rente sur l'Etat, de 955 francs, qui forme l'actif du bureau de bienfaisance de Maisons-Alfort, est fixée à 426 francs de rentes.
La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l'Etat.
A Paris, le 1er avril 1885. Le ministre de l'Intérieur : «Signé : Jules Grévy», «Signé : Waldeck-Rousseau».
La ligne de chemin de fer Paris-Lyon marquait la frontière entre les deux nouvelles communes.
Le 27 juin 1988 en début de soirée se produisait un tragique accident dans la gare de banlieue souterraine de Paris-Lyon faisant 56 morts et 57 blessés. Le train de banlieue à l'arrêt qui avait été percuté était un omnibus pour Melun (actuel RER D) desservant Maisons-Alfort. Par conséquent de nombreuses victimes habitaient la ville, parmi lesquelles le conducteur du train. Cette tragédie causa une très grande émotion parmi les habitants de Maisons-Alfort.
Politique et administration

Maisons-Alfort est une commune du département du Val-de-Marne localisée en région d'Île-de-France. Elle fait partie de l'arrondissement de Créteil. La ville est le chef-lieu de 2 cantons. Le premier étant le canton de Maisons-Alfort-Nord qui compte 23 704 habitants. Le second est le canton de Maisons-Alfort-Sud qui, quant à lui, compte 27 399 habitants.
Concernant les circonscriptions législatives, les maisonnais dépendent de la qui forme l'une des 12 circonscriptions législatives françaises que compte le département du Val-de-Marne.
Administration municipale et tendances politiques
Le conseil municipal de Maisons-Alfort, mais aussi l'équipe municipale, se compose d'un maire, de 45 conseillers municipaux à cause de sa taille démographique[11].
Lors du référendum sur le traité constitutionnel pour l'Europe du 29 mai 2005, les Maisonnais ont surtout voté en faveur du texte proposé (51, 48 % de Oui contre 48, 52 % de Non avec un taux d'abstention de 29, 65 % - France entière : Non à 54, 67 % - Oui à 45, 33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en opposition. [12]
Maires de Maisons-Alfort
Trouvez dans la liste ci-dessous la totalité des maires qui se sont succédé à la mairie de Maisons-Alfort :
Liste des maires successifs
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1790 | 1791 | Roger Antoine | … | Père de Roger Edmé Christophe |
1791 | 1793 | Bernard François | … | … |
1793 | … | Poret | … | … |
1793 | 1813 | Roger Edme Christophe | … | … |
1813 | 1855 | Dodun de Kéroman Claude Laurent Marie | … | Marquis, mort en fonction, il vécut au domaine de Château-Gaillard de Maisons-Alfort |
1855 | 1870 | Véron Adolphe | … | Ancien auditeur au Conseil d'Etat |
1871 | 1878 | Bourgignon François Augustin | … | … |
1878 | … | Faitot Jean-Baptiste | … | Démissionnaire |
1878 | 1881 | Philippot Pierre | … | Maraîcher, libre penseur convaincu, il démissionne 6 mois après sa réélection |
1881 | 1884 | Busteau Isidore | … | … |
1884 | 1896 | Durst Christian Edmond | … | Négociant, de parents Suisses, il fut naturalisé après la guerre de 1870 |
1896 | 1901 | Chenal François Amédée | … | Patron d'une menuiserie, député de 1909 à 1914. Auteur de «une Histoire de Maisons-Alfort et d'Alfortville depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours» (1898), il meurt en 1919 |
1901 | 1935 | Champion Léon, dit Eugène | … | Caissier à la Caisse d'Épargne de Paris |
1935 | 1939 | Vassard Albert | PCF | Métallurgiste. Résistant durant la Seconde Guerre mondiale |
1939 | 1944 | Mauge Francis Léon | … | Ancien fonctionnaire de la Préfecture de la Seine |
1944 | 1947 | Saulnier André Léon Jules | RPF | Métreur-vérificateur |
1947 | 1949 | Maupas Jean Antoine Justin | RPF | Carrière dans l'Enregistrement et les Domaines |
1949 | 1965 | Hévette Arthur | UDT | Représentant en vins qui légua à la municipalité sa propriété de Vaulxfins, pour en faire un centre de vacances communal |
1965 | 1992 | Nectoux René Edmond | UDF | Inspecteur des transports (décédé le 28/01/2008) |
1992 | à ce jour | Michel Herbillon | UMP | Député de la huitième circonscription du Val-de-Marne depuis le 01/06/1997 |
Source Archives départementales du Val-de-Marne |
Jumelage
La ville de Maisons-Alfort est jumelée avec une seule ville étrangère : Mœrs (Allemagne). Le serment de jumelage a été signé le 16 avril 1966 par René Nectoux, maire de Maisons-Alfort, et Albin Neuse, bourgmestre de Mœrs [13].
Population et société
Démographie
Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville de Maisons-Alfort, ordonnée par date de recensement de 1793 à 1999 :
Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville de Maisons-Alfort classé par date de recensement :
Enseignement
- Écoles Maternelles
- Écoles publiques Hector Berlioz, Raspail, George Sand, Saint-Exupéry, Alphonse Daudet, Parmentier et Les Planètes (créée en 1959)
- Groupes scolaires Jules Ferry et Condorcet
- Groupe scolaire Paul Bert
- Écoles Primaires
- Écoles publiques Georges Pompidou, Victor Hugo, Parmentier, Raspail, Saint-Exupery, Edouard Herriot et Les Planètes
- École privée Notre Dame
- Groupes scolaires Jules Ferry et Condorcet
- École privée St-François
- Groupe scolaire Paul Bert
- Collèges
- Collège public Nicolas de Staël et Edouard Herriot
- Collège privé Ste-Thérèse
- Groupes scolaires Jules Ferry et Condorcet
- Lycées
- Lycée général public Eugène Delacroix
- Lycée professionnel public Paul Bert
- Établissement d'enseignement supérieur
Activités sportives
Judo
Le JCMA (Judo Club de Maisons-Alfort) est un des clubs de judo les plus connus au niveau français et même européen. Quatre médaillés olympiques ont été licenciés au JCMA : David Douillet, Patrick Vial, Christine Cicot et Christophe Gagliano[14]. Le 16 octobre 1976, le JCMA remporte la Coupe d'Europe des Clubs Champions, c'est alors la première fois qu'un club français remporte une compétition européenne sénior de clubs champions, tous sports confondus.
Escrime
Le club d'escrime de Maisons-Alfort, l'ASALF résulte de la fusion en 1977 de deux entités : la section escrime de l'ASA (Association Sportive Amicale) et La Française AC du célèbre maître Augustin Parent[15]. Augustin Parent avait aménagé une piste d'escrime dans le grenier de son pavillon, rue de Mars à Maisons-Alfort (quartier des Planètes). Il a constitué plusieurs grands champions d'escrime dont Jean-François Lamour et Hervé Granger-Veyron.
Natation
Le CNMA (Club de Natation de Maisons-Alfort) [16] a accueilli plusieurs champions en son sein, surtout Guylaine Berger, première nageuse française à descendre sous la minute sur le 100 mètres nage libre en compétition officielle et Vincent Rupp, Champion d'Europe Handisport 2006 sur 100 mètres brasse. L'actrice française Cyrielle Clair a aussi été licenciée au CNMA dans les années 1980.
Football
Le club de football de la FCMA (l'un des deux club de cette ville) a été fondé en 1956 par Yves Genest .
Économie
Emploi
La commune dispose de nombreuses structures pour aider les chercheurs d'emploi dans leurs démarches et leur parcours professionnel mais aussi pour l'orientation. Un Bureau Information Jeunesse (BIJ) y est présent ainsi qu'une mission locale. Cette dernière offre de nombreux services aux entreprises locales, guide les projets professionnels, organise des forums et des évènements autour de nombreuses thématiques comme l'emploi, des droits sociaux… La mission locale comprend une Permanence de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM), une Permanence Juridique du CIFF (Centre Information Féminin et Familial) ainsi qu'une Permanence du centre d'accueil et d'écoute.
Industries et entreprises notables
- Sanofi-Aventis, jadis Specia
- Les imprimeries Cino del Duca (quartier Liberté-Vert-de-Maisons, la friche a été transformée en parc en 2005).
- Biscuiterie l'Alsacienne de 1910 à 1968
- Pâtes La Lune (fusion avec Panzani au début des années soixante, n'existe plus actuellement)
- Bio Springer (Lesaffre, Fould Springer), fabrication de levures
- L'usine de la Suze, lieu de création de l'apéritif
- L'agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA)
- Le centre de recherche et développement pour la France des laboratoires Cephalon (anciens Laboratoires Lafon désormais intégrés au groupe Cephalon)
- Le laboratoire central d'hydraulique de France, spécialisé dans l'étude et la modélisation des ports (influence de la houle, dépôts de sédiments…)
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Principaux monuments et bâtiments remarquables
- Le Fort de Charenton, un temps occupé par différentes unités de l'armée était le siège du commandement des écoles de la Gendarmerie Nationale jusqu'au début des années 2000. Construit entre 1841 et 1845, il abrite aujourd'hui plusieurs services de la direction de la gendarmerie nationale et de la Force de Gendarmerie Mobile et d'Intervention.
- L'École nationale vétérinaire d'Alfort : créée sous le règne de Louis XV. Sa renommée est mondiale.
- Le musée Fragonard [17] : Au sein de l'École vétérinaire, ce musée unique au monde est ouvert au grand public depuis 1994. Il présente des collections d'écorchés, de squelettes et d'anatomie animale et humaine. Attention certaines pièces peuvent impressionner les jeunes enfants.
- Le Moulin brûlé, sur l'île de Charentonneau en bord de Marne, qui est actuellement une salle où ont lieu diverses réceptions, concerts…
- Les vestiges de l'Orangerie de Château Gaillard localisés sur les bords de Marne, dans le quartier de Charentonneau, en face du Moulin Brûlé. L'ancien château s'élevait à cet lieu jusque dans les années 1950.

* Les groupes scolaires Jules Ferry et Condorcet ont obtenu une inscription à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1994 et 2002 pour l'originalité de leur architecture des années 1930 :
- Jules ferry : façade en briques rouges, sculpture en bas-relief à l'entrée illustrant les contes de Perrault par Paulo, peintures d'Émile Beaume
- Le square Dufourmantelle[18], conçu par les architectes André Dubreuil et Roger Hummel, qui ont aussi réalisé le groupe scolaire Jules Ferry ; façade en briques rouges, statue représentant le Petit Chaperon rouge au milieu.
Il fut construit dans les années 1930 à l'initiative de l'Office départemental d'habitations à bon marché (HBM). À l'époque où les familles vivaient dans une pièce unique, les 560 logements du square bénéficiaient d'une salle d'eau et d'une cuisine scindées de la pièce de vie. Il a fait l'objet de l'ouvrage Maisons-Alfort : square Dufourmantelle et école Jules ferry (CAUE 94, éd. CDDP 94, juin 2007). Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 29 mars 2007[19]. - Bains-douches, ce bâtiment, localisé au Vert-de-Maisons et dessiné par l'architecte François Morice[20], a été construit vers le milieu du XXe siècle, il abrite actuellement le centre socio-culturel de la Croix des Ouches.
Monuments religieux
Liste non exhaustive des principaux monuments religieux de la ville :
- L'église Saint-Rémi du XIIe siècle est le plus ancien édifice de la ville. C'est l'une des rares églises d'Ile-de-France à avoir conservé son clocher roman en pierre. En 1793, elle servit de «Temple de l'Être Suprême», culte institué par Robespierre. Elle abrite un orgue daté de 1779. Des travaux de rénovation ont été entrepris au début des années 2000.
- Église Notre-Dame du Sacré-Cœur : Localisée dans le quartier de Charentonneau, elle fut construite de mai 1908 à juillet 1909 par l'architecte Jacquemin.
- L'Église Sainte-Agnès[21] fut construite entre 1931 et 1933 dans le quartier d'Alfort par l'architecte Marc Brillaud de Laujardière. Sa construction fut envisageable surtout grâce à un don de Fernand Moureaux créateur de l'apéritif «Suze» et chef d'entreprise. Elle fut consacrée le 11 juin 1933 par le cardinal Verdier. À l'extérieur la statue de sainte Agnès sculptée par Gabriel Rispal accueille les fidèles, à l'intérieur les vitraux et le chemin de croix sont de Max Ingrand, son épouse Paule a peint les peintures murales du plafond du chœur. L'autel en fer forgé est de Richard Desvallière. Elle est classée monument historique depuis le 21 décembre 1984. Au contraire de la majorité des autres églises, celle-ci ne dispose pas d'un parvis. Elles est intégrée dans son environnement en étant enserrée d'autres immeubles.
- Chapelle Saint Léon : Construite par l'architecte Henry Vidal d'avril à octobre 1936 à cause de la construction d'habitations à bon marché au Vert de Maisons et du groupe scolaire Jules Ferry. L'une des cloches rapportée du diocèse d'Alger suite à la guerre d'Algérie fut fondue en 1860 par la maison Pierron d'Avignon.
Espaces verts
La ville de Maisons-Alfort bénéficie d'environ 34 hectares d'espaces verts ouverts au public. Une promenade piétonnière est aménagée en bord de Marne sur une longueur de 4 km dont certaines parties sont constituées de passerelles au-dessus de la rivière. Ces espaces verts ont permis à la ville de bénéficier du label Ville fleurie : quatre fleurs Grand Prix attribué en 2006 par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris[22] de France au Concours des villes et villages fleuris.
Les bords de Marne forment depuis longtemps un lieu de promenade renommé, c'était surtout le cas à la fin du XIXe siècle et durant la première moitié du XXe, où les fameuses guinguettes, attractions inévitables à l'époque, attiraient de nombreux badauds. Les maisonnais aiment bien maintenir le souvenir de ces lieux de réjouissances[23].
Patrimoine culturel
Patrimoine industriel
Usine de levure Springer
Au XIXe siècle, le baron autrichien Max von Springer possédait une distillerie sur un terrain localisé au centre de la ville. Il rapporta de Vienne l'idée d'extraire la levure des moûts de fermentation des grains. En 1872, le baron construit la première produit française de levure de grains. L'usine de quinze hectares existe toujours. La société Fould-Springer est devenue Bio-Springer, filiale du groupe Lesaffre depuis 1972[24].
Les odeurs caractéristiques dégagées par les fabrications de l'usine ont pendant longtemps marqué plusieurs quartiers de Maisons-Alfort, selon la direction des vents[25].
Galerie
Anecdotes
- En 1905 pendant deux mois, Buffalo Bill a demeuré à Maisons-Alfort durant la tournée à Paris de son fameux spectacle : le Buffalo Bill's Wild West Show.
- La chanson Bouge De Là du chanteur MC Solaar (dans l'album Qui sème le vent récolte le tempo) évoque Maisons-Alfort dans son premier vers : Tout a commencé là-bas, dans la ville qu'on nomme Maisons-Alfort.
- La chanson Bienvenue à Bord du groupe Soldat Louis fait aussi référence à la ville dans son refrain : Bienvenue à bord à l'ensemble des marmots / D'Maisons-Alfort à Puteaux.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Louis Borg, entraîneur de basket, né à Maisons-Alfort.
- Alice Dona, chanteuse et compositrice est née à Maisons-Alfort.
- David Douillet, licencié au club de judo de la ville.
- Thomas N'Gijol, humoriste, né à Maisons-Alfort.
Voir aussi
Bibliographie
: source utilisée pour la rédaction de cet article
- (fr) Maisons-Alfort, Mille ans d'histoire AMAH, 2 tomes 1984-1986 :
- Tome I - Des origines au XIXe siècle
- Tome II - le XXe siècle
- (fr) Amédée Chenal, Histoire de Maisons-Alfort et d'Alfortville, 1898[8]
Liens externes
Notes et références
- ↑ Dictionaire de l'Ancien Régime et des abus féodaux - 1830 - Anonyme Un sujet bannier était lié à la bannalité
- ↑ Définition de «lods et vente»
- ↑ Histoire de la ville sur le site web officiel de Maisons-Alfort
- ↑ Le château de Charentonneau
- ↑ Base de données météo et observations temps réelle par Méteociel et Météo France
- ↑ Mémoire pour le futur - Archéologie et histoire du Val-de-Marne - p. 149
- ↑ Revue archéologique; ou, Recueil des documents et des mémoires relatifs à l'étude des monuments, à la numismatique ainsi qu'à la philologie (avril 1844-mars 1847, «relatifs à l'étude des monuments ainsi qu'à la philologie») de l'Antiquité et du Moyen Age, page 501.
- Amédée Chenal - «Histoire de Maisons-Alfort et d'Alfortville» cliquer sur ce lien pour télécharger l'ouvrage complet
- ↑ - Précis de l'ancien droit coutumier français de Charles Giraud - p. 31 Définition du droit d'amortissement
- ↑ Jurisprudence générale. Répertoire méthodique et alphabétique de législation, de doctrine, de jurisprudence - 1857- p. 358 - signet 98 de Victor Alexis. Définition de la mainmorte
- ↑ Site officiel de la mairie de Maison-Alfort - Vie municipale
- ↑ Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Maisons-Alfort, ministère de l'intérieur. Consulté le 08/02/2008
- ↑ Page sur le jumelage avec Mœrs sur le site web officiel de Maisons-Alfort
- ↑ Site web du JCMA (Judo Club de Maisons-Alfort)
- ↑ Site web de l'ASALF (club d'escrime de Maisons-Alfort)
- ↑ Site web officiel du Club de Natation de Maisons-Alfort
- ↑ http ://musee. vet-alfort. fr/ Site officiel du musée Fragonard
- ↑ Coordonnées géographiques : 48°47'22, 16" N ; 2°26'2, 49" E
- ↑ Les logements sociaux du square Dufourmantelle protégés au titre des Monuments historiques, Maisons-Alfort magazine n°344, mai 2007
- ↑ Fiche sur le site topic-topos. com
- ↑ L'église Sainte Agnès sur le site DOCOMOMO
- ↑ Conseil National des Villes et Villages Fleuris
- ↑ Dans la cadre de l'édition 2005 du festival vidéo de l'académie de Créteil, l'école primaire des Planètes a présenté un film entièrement joué par les jeunes élèves d'une classe de CE2 de l'école. Ce film sympathique, intitulé Un dimanche au bord de l'eau, reconstitue l'ambiance des guinguettes des bords de Marne, il est
- ↑ Histoire du groupe Lesaffre sur le site web officiel du groupe Lesaffre
- ↑ Vincent Moriniaux, Les odeurs de levure dans la ville de Maisons-Alfort repris par Robert Dulau, Jean-Robert Pitte dans Géographie des odeurs, L'Harmattan, 1998, ISBN 2738469744, pp. 159-165 partiellement consultable en ligne sur Google Books
- ↑ Dictionaire de l'Ancien Régime et des abus féodaux - 1830 - Anonyme Un sujet bannier était lié à la bannalité
- ↑ Définition de «lods et vente»
- ↑ Histoire de la ville sur le site web officiel de Maisons-Alfort
- ↑ Le château de Charentonneau
- ↑ Base de données météo et observations temps réelle par Méteociel et Météo France
- ↑ Mémoire pour le futur - Archéologie et histoire du Val-de-Marne - p. 149
- ↑ Revue archéologique; ou, Recueil des documents et des mémoires relatifs à l'étude des monuments, à la numismatique ainsi qu'à la philologie (avril 1844-mars 1847, «relatifs à l'étude des monuments ainsi qu'à la philologie») de l'Antiquité et du Moyen Age, page 501.
- Amédée Chenal - «Histoire de Maisons-Alfort et d'Alfortville» cliquer sur ce lien pour télécharger l'ouvrage complet
- ↑ - Précis de l'ancien droit coutumier français de Charles Giraud - p. 31 Définition du droit d'amortissement
- ↑ Jurisprudence générale. Répertoire méthodique et alphabétique de législation, de doctrine, de jurisprudence - 1857- p. 358 - signet 98 de Victor Alexis. Définition de la mainmorte
- ↑ Site officiel de la mairie de Maison-Alfort - Vie municipale
- ↑ Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Maisons-Alfort, ministère de l'intérieur. Consulté le 08/02/2008
- ↑ Page sur le jumelage avec Mœrs sur le site web officiel de Maisons-Alfort
- ↑ Site web du JCMA (Judo Club de Maisons-Alfort)
- ↑ Site web de l'ASALF (club d'escrime de Maisons-Alfort)
- ↑ Site web officiel du Club de Natation de Maisons-Alfort
- ↑ http ://musee. vet-alfort. fr/ Site officiel du musée Fragonard
- ↑ Coordonnées géographiques : 48°47'22, 16" N ; 2°26'2, 49" E
- ↑ Les logements sociaux du square Dufourmantelle protégés au titre des Monuments historiques, Maisons-Alfort magazine n°344, mai 2007
- ↑ Fiche sur le site topic-topos. com
- ↑ L'église Sainte Agnès sur le site DOCOMOMO
- ↑ Conseil National des Villes et Villages Fleuris
- ↑ Dans la cadre de l'édition 2005 du festival vidéo de l'académie de Créteil, l'école primaire des Planètes a présenté un film entièrement joué par les jeunes élèves d'une classe de CE2 de l'école. Ce film sympathique, intitulé Un dimanche au bord de l'eau, reconstitue l'ambiance des guinguettes des bords de Marne, il est
- ↑ Histoire du groupe Lesaffre sur le site web officiel du groupe Lesaffre
- ↑ Vincent Moriniaux, Les odeurs de levure dans la ville de Maisons-Alfort repris par Robert Dulau, Jean-Robert Pitte dans Géographie des odeurs, L'Harmattan, 1998, ISBN 2738469744, pp. 159-165 partiellement consultable en ligne sur Google Books
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