Maurice Bayrou

Maurice Bayrou est un homme politique français né le 2 mars 1905 à Lanta et mort le 29 décembre 1996 à Lamorlaye, vétérinaire de profession.



Catégories :

Personnalité de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance - Personnalité du Rassemblement du peuple français - Personnalité du Rassemblement pour la République - Compagnon de la Libération - Député de la Quatrième République française - Ancien sénateur de Paris - Vétérinaire français - Vétérinaire - Titulaire de la médaille de la Résistance - Ancien sénateur de la Cinquième République française - Personnalité de la France libre - Naissance en 1905 - Décès en 1996 - Ministre de la Quatrième République

Maurice Bayrou
Parlementaire français
Naissance 2 mars 1905
Décès 29 décembre 1996
Mandat Député 1946-1958
Sénateur 1959-1977
Début du mandat {{{début du mandat}}}
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Congo
puis Paris
Groupe parlementaire UDSR (1946-1951)
RPF (1951-1955)
RS (1956-1958)
UNR (1959-1967)
UDVème (1967-1968)
UDR (1968-1976)
RPR (1976-1978)
IVème République-Vème République

Maurice Bayrou est un homme politique français né le 2 mars 1905 à Lanta (Haute-Garonne) et mort le 29 décembre 1996 à Lamorlaye (Oise), vétérinaire de profession.

Biographie

Le 29 août 1940, il participe au ralliement de l'Oubangui-Chari, où il était inspecteur du service d'élevage, à la France libre. Il s'engage dans le 2e bataillon de marche de l'Afrique équatoriale française (ÆF), combat en Syrie, puis en Égypte et en Libye (bataille de Bir Hakeim). Grièvement blessé, il est hospitalisé, puis reprend en 1943 un commandement en Afrique équatoriale. Il participe aux liquidations des dernières poches allemandes en 1944-1945. Son action au cours de la guerre lui vaudra d'être fait compagnon de la Libération, de recevoir la médaille de la Résistance avec rosette, la croix de guerre 1939-1945 (trois citations), la médaille coloniale, l'insigne des blessés et le mérite syrien.

En 1945, il devient inspecteur général du service d'élevage en ÆF.

Il quitte ce poste en 1946 et devient député gaulliste du Moyen-Congo et du Gabon. Maurice Bayrou se fait l'avocat du conservatisme en matière coloniale, à l'instar des autres cadres du RPF et surtout ceux d'Afrique. A titre d'exemple, il critique vivement François Mitterrand, ministre de la France d'outre-mer de 1950 à 1951, et prône le maintien du double collège électoral (un pour les colons, un pour les Africains).

Il est réélu jusqu'en 1959, année pendant laquelle il devient sénateur de Paris et juge titulaire à la Haute Cour de justice. Vice-président du Sénat d'octobre 1965 à octobre 1968, il reste sénateur jusqu'en 1977.

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"Photo de M. Maurice BAYROU,"

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