Jean-Baptiste Huzard

Jean-Baptiste Huzard, né à Paris le 3 novembre 1755 et mort le 1er décembre 1838, est un vétérinaire français. Il était l'époux de l'éditeur et imprimeur Rosalie Huzard.



Catégories :

Vétérinaire - Vétérinaire français - Membre de l'Académie des sciences (France) - Naissance en 1755 - Décès en 1838

Jean-Baptiste Huzard
Jean-Baptiste Huzard.jpg
Surnom (s) Huzard Père
Naissance 3 novembre 1755
Paris (France)
Décès 1er décembre 1838 (à 83 ans)
Nationalité France France
Profession (s) vétérinaire
Formation Ecole Royale Vétérinaire d'Alfort

Jean-Baptiste Huzard, né à Paris le 3 novembre 1755 et mort le 1er décembre 1838, est un vétérinaire français. Il était l'époux de l'éditeur et imprimeur Rosalie Huzard.

Biographie

Fils et petit-fils de maréchaux-ferrants, sa première éducation est peu soignée, en premier lieu simple apprentis dans l'atelier paternel en même temps que chez les Augustins réformés, et il fait ses études à l'École vétérinaire d'Alfort (1772-1775), enseigne immédiatement et reprend la forge paternelle (malgré l'envie de Claude Bourgelat de le retenir à Alfort). Il reçoit plusieurs fois le prix de pratique de l'école (remportant ainsi une trousse d'instruments, une médaille d'or). Il devient membre titulaire de la Société royale de Médecine, fait différents rapports avec Félix Vicq-d'Azyr, qui le décide à écrire des articles de médecine vétérinaire pour l'Encyclopédie méthodique. En 1785, il est chargé par le tribunal des Juges et consuls des marchands, puis par d'autres tribunaux, des expertises relatives aux vices rédhibitoires des animaux domestiques, ce jusqu'en 1824, réunissant dans cet intervalle de temps quelque 12 volumes in-folio de rapports et d'actes sur la jurisprudence vétérinaire, en donnant les principes.

En 1792, il est appelé membre du conseil vétérinaire et des remontes de l'administration de la guerre. En 1794, il entre à la Commission d'agriculture et des arts, ensuite au sein du Ministère de l'Intérieur sous les titres d'agent, de commissaire du gouvernement, puis d'Inspecteur général des Écoles vétérinaires (jusqu'en 1836), quittant alors son établissement parisien de maréchalerie pour se consacrer à l'administration.

Avec Tessier, Gilbert, et en particulier Daubenton, il prend part à l'introduction en France de la race des mérinos d'Espagne, en faisant insérer dans le traité de l'an III conclu avec cette puissance, l'article secret par lequel le gouvernement espagnol permettait l'exportation de plus de 5 000 bêtes. C'est par ses instances que les domaines royaux de Versailles, Saint-Cloud, Saint-Germain, du Raincy, de Fontainebleau et Rambouillet sont préservés de la punition révolutionnaire, en recevant le titre d'établissements ruraux, avec une commission gouvernementale qui y établit des troupeaux, des pépinières et des cultures expérimentales.

Comme inspecteur général, Huzard est chargé d'observer les épizooties régnantes, en France ou dans les territoires étrangers incorporés à l'Empire ; il visite chaque année les établissements de Lyon et d'Alfort, et les sauve en 1793 d'une menace de suppression, puis toujours plus tard en détruisant une pétition des professeurs d'Alfort demandant le renvoi des élèves dans leurs familles, à l'époque de la disette. Il entre à l'Académie des Sciences (qu'il préside jusqu'en 1815), lors de la formation de l'Institut en 1795 ; et il est aussi membre de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, dont il fait partie des fondateurs, de la Société royale et centrale d'agriculture (dont il est trésorier perpétuel de 1799 à 1836), du Conseil de salubrité du département de la Seine, du Conseil supérieur d'agriculture près le Ministère de l'Intérieur, de plusieurs sociétés scientifiques françaises et étrangères.

En 1814, lors de l'invasion des armées étrangères, plusieurs élèves d'Alfort sont victimes de leur patriotisme, et d'autres se réfugient auprès d'Huzard. Il n'a de cesse de respecter Philibert Chabert dans sa fonction de directeur de l'école, malgré sa fonction supérieure ; et quand on propose une place en cette école pour son propre fils, il choisit d'en faire profiter le fils d'une veuve. En 1814, il est décoré de la Légion d'honneur par Louis XVIII, et par le même du cordon de Saint-Michel en 1816.

En 1829, il participe à la création de l'École vétérinaire de Toulouse. Il possède une bibliothèque de plus de 40 000 volumes (catalogue publié par son fils), avec surtout l'ensemble des ouvrages imprimés ou manuscrits rédigés par les membres ou les correspondants de l'Institut. Vers la fin de sa vie, il est chargé de créer deux nouvelles écoles, l'une à Aix-la-Chapelle, l'autre à Zutphen, mais l'affaire est ajournée, et seule la seconde voit le jour, plus tard, sur son plan.

Membre du comité de la vaccine à sa création, il fut aussi vice-président de la Société philanthropique et trésorier de la Société centrale d'Agriculture. Par son action comme Inspecteur général des Écoles vétérinaires, par son action administrative comme vétérinaire expert aux tribunaux de commerce parisiens, posant les jalons de la jurisprudence vétérinaire, et par son admission à diverses sociétés savantes, élevant «l'art vétérinaire», selon l'expression consacrée de l'époque, au rang de science, il ouvre la voie vers une plus large reconnaissance du statut du vétérinaire : de simple artisan à la fin du XVIIIe siècle, il peut désormais prétendre au statut de notable.

Publications

Sources et Bibliographie

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"Jean-François Dumais"

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