Jean-François Le Grand

Jean-François Le Grand, né le 8 juin 1942 à Lessay, est un homme politique français, actuel sénateur UMP et président du conseil général de la Manche.



Catégories :

Personnalité du Rassemblement pour la République - Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire - Sénateur de la Manche - Conseiller général de la Manche - Ancien maire de la Manche - Président de conseil général - Ancien président de communauté de communes - Ancien élève de l’École nationale vétérinaire de Toulouse - Études vétérinaires en France - Études vétérinaires - Vétérinaire - Naissance en 1942 - Naissance dans la Manche

Jean-François Le Grand
Parlementaire français
Naissance 8 juin 1942
Décès
Mandat Sénateur
Début du mandat avril 1982
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Manche
Groupe parlementaire RPR puis UMP
Ve République

Jean-François Le Grand, né le 8 juin 1942 à Lessay, est un homme politique français, actuel sénateur UMP et président du conseil général de la Manche.

Biographie

Fils du conseiller général et maire de Lessay Albert Le Grand (1905-1978), il suit ses études chez les oratoriens puis à l'École nationale vétérinaire de Toulouse avant de s'installer professionnellement en 1972 dans sa ville natale[1].

Suivant les traces paternelles, il entre, sans étiquette, au conseil municipal de Lessay en 1971, devient adjoint au maire en 1977, puis maire entre 1989 et 1996 et président de la Communauté de communes du canton de Lessay entre 1993 et 1998.

Il est élu conseiller général pour le canton de Lessay en 1976, et sénateur de la Manche en 1982 à la mort d'Auguste Cousin. Jeune lion du gaulliste manchois, il adhére au RPR en 1978 et devient vice-président en 1985, puis premier vice-président en 1989 du Conseil général de la Manche.

Quand Pierre Aguiton annonce qu'il laisse la présidence de l'assemblée départementale, il est sur les rangs, et doit affronter parmi le député RPR Jean-Claude Lemoine et le maire Force démocrate de Saint-James Michel Thoury [2]. Après une élection interne au RPR contestée[2], il est élu à la présidence du Conseil général en 1998, mettant fin au règne des républicains indépendants et au dispositif Jozeau-Marigné[3]. Favorable en 1997 au non cumul d'un mandat parlementaire et d'une fonction exécutive[2], il conserve néenmoins son mandat de sénateur.

Localement et nationalement, il s'est vu consacré pour ses compétences dans le domaine de l'environnement[4] : président fondateur du Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin et de l'Association nationale des élus des zones humides, président du Cercle français de l'eau, il est rapporteur de la loi sur le renforcement de la protection de l'environnement (1994-95) et du projet de loi portant codification de la loi «environnement» et auteur d'un rapport d'information sénatoriale «Natura 2000» et d'un rapport sur les «retombées économiques, pour les collectivités locales et les riverains, de l'activité aéroportuaire» (2003) [5].

À la tête du département, il est aussi avec Jean Lemière, le principal artisan de la réhabilitation de l'hôpital des Armées de Cherbourg-Octeville en école de cinéma, projet dont le coût, la pertinence et les méthodes sont contestés dans la presse et par la gauche cherbourgeoise[6]. L'échec de l'école, mise en liquidation liquidation judiciaire en septembre 2006[7], porte préjudice fortement au député et conseiller général de Cherbourg UMP, néenmoins localement présenté comme son poulain, battu sévèrement aux élections législatives de 2007, municipales et cantonales de 2008. Autre projet controversé, quand il était conseiller général du canton, il est à l'initiative de la construction du circuit automobile de Lessay «Formula Project», financé à hauteur de 11 millions de francs par le département. Il a aussi mis en place un développement numérique du territoire, et engagé le conseil général dans la rénovation du Marité.

Volontiers libre de parole, ses prises de positions locales où nationales irritent au sein de sa majorité. Ainsi, suite à l'investiture de Claude Gatignol par le bureau national de l'UMP, en opposition au vote des militants de la Manche, et sur fond de suspicion de détournements de fonds par le député sortant de Valognes, il se met provisoirement en novembre 2006 en congé de son parti, jusqu'au lendemain des élections législatives qui voient la réélection du député. Lors de cette campagne, il soutient la candidature dissidente du conseiller général Marc Lefèvre[8], beaucoup distancé par le député sortant (10% conte 41%) au premier tour.

De même, appelé président du groupe de travail national consacré à la biodiversité pour le Grenelle de l'environnement en 2007, puis de la Haute autorité provisoire sur les OGM, ses doutes vis à vis des OGM et du MON 810 sont critiqués en janvier 2008 et il est mis en minorité lors de la première lecture du projet de loi sur les OGM au Sénat, surtout par le rapporteur, Jean Bizet, autre sénateur de la Manche[9]. À l'occasion du passage du projet de loi devant les députés, il accuse les lobbys pro-OGM d'influencer les parlementaires[10], propos condamnés à l'unanimité par le bureau de l'Assemblée nationale[11]. Cela lui aura valu d'être quelques temps isolé au sein de son groupe au Sénat, malgré le soutien de la population.

Les militants UMP de la 3e circonscription de la Manche lui ont donné leur prédilection pour être tête de liste aux élections régionales. La décision revient à la direction nationale de l'UMP.

Il est élu en octobre 2009, gouverneur du Conseil mondial de l'eau

Mandats et fonctions

Mandats en cours

Anciens mandats

Notes et références

  1. Philippe Merlant, «Jean-François Le Grand Un sénateur sans OGM», La Vie, 28 mai 2008
  2. Christian Génicot, «La carte forcée», Normandie magazine no144, 1998
  3. Éric Charon, «PME/PMI compensent la nucléaire», L'Agriculteur normand, 19 janvier 2007
  4. Philippe Roger, «Jean-François Le Grand à la biodiversité», L'Usine nouvelle, 16 juillet 2007
  5. Fiche, site du Sénat
  6. Léonard Lièvre, «École de cinéma de Cherbourg, fallait-il la financer ?» La Manche Libre, 25 avril 2004
  7. Louis Laroque, «Clap de fin pour l'école de cinéma de Cherbourg», Le Figaro, 12 juillet 2006
  8. «L'UMP veut garder le contrôle du département», Ouest-france. fr, 2007
  9. Guillaume Launay, «Les sénateurs UMP taillent un délit sur mesure aux faucheurs», Libération, 8 février 2008
  10. Gilles van Kote, «Un sénateur UMP estime que des parlementaires pro-OPGM sont "actionnés" par les semenciers», Le Monde, 2 avril 2008
  11. Réunion du 8 octobre 2008, bureau de l'assemblée nationale

Voir aussi

Lien externe

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